Suspicion : missions, complot et trahison (2003-2004)

Suite à l'affaire Zavorotko, M. 47 n'était plus vraiment enclin à faire confiance à son employeur - l'Agence - comme auparavant. Jugeant qu'il lui valait mieux rester le chasseur et éviter d'être à nouveau la proie, il admit qu'il lui faudrait faire bien plus attention aux contrats qu'on lui proposerait et comprit qu'être l'un des agents les plus réputés de l'ICA n'avait pas que des bons côtés. Il reprit donc ses activités et remplit diverses missions (Roumanie, Angleterre, Etats-Unis, Chili) toutes couronnées du même succès qui avait fait de lui une légende de la profession. Et jusque là, nul traquenard ne se dressa en travers du chemin de M. 47.

Peu après la mi-mars 2004, il se rendit à Paris avec pour mission d'assassiner deux personnes à l'opéra. Le contrat ne posa aucun problème particulier et les deux cibles furent éliminées avec grande classe. Mais, tandis que l'agent 47 quittait les lieux sans avoir été repéré, une ombre bien armée le prit en chasse dans les rues parisiennes et lui logea une balle en plein ventre. Cette ombre était l'inspecteur Albert Fournier, un des hommes les plus corrompus de la police française, visiblement en contact avec des gens suffisamment bien renseignés pour lui avoir fourni les détails du contrat et le descriptif de l'assassin qui en serait chargé.

Malgré la blessure, 47 parvint à fuir et à rejoindre la chambre de l'hôtel où il avait provisoirement élu séjour. Saignant abondamment, il perdit consience et se mit à délirer. Ses contrats précédents lui revinrent en mémoire et il finit par s'effondrer, dérivant vers une mort certaine. Mais l'histoire de M. 47 n'était pas encore terminée. Car, pendant ce temps, l'Agence avait suivi ce qui s'était passé et avait dépêché le plus rapidement possible un médecin local travaillant pour elle. Ce dernier trouva 47 inconscient dans sa chambre et lui retira la balle mais la police française ayant encerclé les lieux, sur ordre de Fournier, le médecin n'eut le temps que de bander la plaie et de faire une injection de morphine à son patient, toujours mal en point, avant de déguerpir.

Fournier n'avait pas perdu de temps et fait venir le GIGN et la police locale pour cerner l'hôtel et mettre la main sur 47. Celui-ci se réveilla à temps pour constater qu'on l'avait correctement remis sur pied. Mais il était toujours faible. Pourtant, il réussit une nouvelle fois à s'échapper et trouva même l'opportunité d'abattre l'inspecteur corrompu, avant de fuir vers l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. Dans l'avion, Diana Burnwood, son contact, vint lui apporter les dernières nouvelles. Elle lui confirma l'existence d'une taupe au sein de l'Agence, qui vendait apparemment des informations à une autre organisation. Et cette dernière était visiblement très influente et exerçait une telle pression sur les alliés de l'Agence que celle-ci se trouvait de plus en plus isolée.

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