Hitman : le projet 47




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Rédemption : le début d'une nouvelle ère (2001-2002)

Après l'assassinat d'Ort-Meyer, 47 dut quitter rapidement et discrètement l'asile, car les commandos de la police roumaine envahissaient le bâtiment à sa recherche. Mais 47 était alors complètement bouleversé. Il venait juste d’apprendre qu'il était un clone, né d’une manipulation génétique et que sa mémoire avait donc été volontairement effacée par le docteur, son "père". Ainsi, tout ce qu'il avait pu imaginer sur son passé tomba à l'eau. Et la réalité fut cruelle, même pour M. 47. Incapable de continuer ainsi, il ne donna plus signe de vie à l'Agence et fut donc logiquement considéré comme mort par cette dernière, qui venait par la même occasion de comprendre qui était ce fameux client (Ort-Meyer) qui avait fait appel à elle si souvent pour, finalement, se retourner contre l'un de ses agents. Et celui-ci, à la tête de la fortune qu'il avait gagné grâce aux meutres de ses "géniteurs", trouva le réconfort auprès de la religion.

Hanté par son histoire personnelle, M. 47 avait pris peu à peu conscience de l'importance de la vie. Se réconciliant avec lui-même, il accepta ses origines et décida qu'il pouvait se racheter de son passé. Jusque là, l'agent 47 ne se considérait bon qu'à une seule chose : être une redoutable machine à tuer. Et c'était précisemment ce que le docteur Ort-Meyer avait fait de lui. Mais il comprit qu'il était libre d'être celui qu'il voulait être. Il éprouva alors ses premiers remords. Et, par besoin de réconfort et de repères, il ressentit l'appel de la foi et il trouva refuge là où personne n'aurait pu l'imaginer : dans un monastère reculé de Sicile. Nous étions alors vers la fin de l'année 2000. Et l'histoire n'allait pas s'arrêter là.

En effet, quelque temps après le massacre de l'asile, un certain Sergueï Zavorotko, qui n'était autre que le frère de Boris, un des cinq "pères" de 47, découvrit grâce à un mystérieux informateur (l'homme à la malette) une partie des activités de feu son cadet et de fait, l'existence de 47. Ce dernier était donc devenu très croyant et cela faisait maintenant plusieurs mois qu'il avait été repris en main par le père Vittorio (son premier véritable ami et confident) qui s'occupait d'un charmant petit monastère non loin de Palerme. L'ancien meurtrier était même devenu jardinier et avait commencé à prendre goût à cette vie simple et pieuse. Le calme de l'endroit lui permettait de méditer sur sa conscience et sur ses actes, et de tenter de se racheter. A ce propos, il fit don de l'essentiel de sa fortune accumulée dans le sang au monastère, ce qui lui valut la gratitude de son hôte qui ne cessait de lui répéter que son âme était sur le chemin de la rédemption, quels que soient les épreuves par lesquelles il était passé.

Pendant ce temps, Sergueï Zavorotko n'était pas demeuré inactif : avec le concours de son informateur, il avait remonté la piste de 47 et découvert peu de temps après l'asile abandonné, encore rempli des cadavres des clones 48. Sur les vidéos de surveillance, il assista stupéfait à la rage meurtrière de l'assassin légendaire et finit par se convaincre qu'il existait vraiment. Ayant saisi toute la portée de l'oeuvre laissée inachevée par Ort-Meyer, Zavorotko eut de plus la conviction que l'agent 47 n'était pas mort et se cachait donc quelque part. Comme bon nombre de grands criminels, Sergueï avait de nombreux ennemis dont il souhaitait depuis longtemps se débarasser. Mais nul homme n'était capable d'atteindre la plupart de ces personnes bien trop défendues. Nul homme, sauf M. 47. Zavorotko désira donc lui faire reprendre du service pour l'Agence et acheter ses compétences pour éliminer ses ennemis. Mais pour cela, il lui fallut dans un premier temps le retrouver.

Grâce à son vaste réseau d'informateurs, il parvint à retrouver la trace de l'ancienne gloire de la profession, en Sicile, vers le milieu de l'année 2001. Ne souhaitant pas se dévoiler immédiatement, il choisit d'adopter profil bas et de jouer en finesse. Jusque là, 47 n'avait eu aucun défaut ni point faible, mais depuis son arrivée au monastère il s'était lié d'amitié avec le père Vittorio. Ce dernier était donc devenu un moyen de pression non négligeable. Zavorotko prit donc contact avec le chef de la mafia locale, le Don Gulliano et lui demanda d'enlever l'ecclésiastique, en récompense de quoi le Don pourrait recevoir toute la rançon que 47 paierait pour libérer son ami. Et cette offre était difficilement déclinable car la fortune supposée de 47 excitait bien des convoitises. Le mafieux s'exécuta et kidnappa l'homme d'Eglise.

Mais ce qu'il ignorait, c'est que la fortune de l'assassin avait été consacrée à Dieu et que 47 était donc dans l'incapacité de payer. De fait, il n'eut d'autre choix que de déterrer le passé et de reprendre contact avec l'Agence. Celle-ci fut d'abord surprise de sa "résurrection", puis elle lui proposa un marché : les informations qu'il désirait sur le ravisseur du père Vittorio contre un contrat facile à exécuter gratuitement (en guise de paiement pour les informations). Dos au mur, il accepta et obtint les moyens d'investir discrètement la Villa du Don. Ce dernier paya de sa vie sa sottise mais 47 ne retrouva pas Vittorio dans la grande maison du mafieux : Zavorotko avait pris soin de le faire transférer dans un autre endroit, anticipant la venue de l'assassin et voulant conserver ce moyen de pression qui lui permettait, dans l'ombre, d'obliger 47 à travailler pour l'Agence.

Honorant sa dette, celui-ci se rendit à Saint-Petersburg puis, ayant retrouvé le travail pour lequel il avait été conçu, accepta ensuite bien d'autres contrats. Cependant, une fois encore, 47 fut à son insu utilisé comme instrument de la destruction pour plusieurs collaborateurs encombrants d'une seule et unique personne : Zavorotko. Ce dernier était même aux premières loges pendant certains des meurtres qu'il avait commandité par l'intermédiaire de l'Agence et put assister en toute sécurité à la démonstration des talents de tueur de l'agent 47. Celui-ci acceptait les contrats et les accumulait sans perdre l'espoir de retrouver le père Vittorio. Cela lui permit de gagner à nouveau beaucoup d'argent tandis que l'année 2001 passait. Et Sergueï Zavorotko opéra une spectaculaire opération de nettoyage au sein de son entourage comme Ort-Meyer l'avait fait avant lui. Et, comme le savant avant lui, Zavorotko commit l'erreur de vouloir se débarasser de l'assassin une fois le travail terminé. Pour cela, il utilisa son atout secret : un clone du type 17 qu'il trouva on ne sait où et qu'il engagea pour tuer 47. L'Agence proposa sans se douter du traquenard à ce dernier le contrat-piège préparé par Sergueï qui se déroulait une nouvelle fois à Saint-Petersburg.

M. 47 fit une nouvelle fois preuve de ressources et parvint à comprendre juste à temps que quelque chose n'allait pas dans ce contrat. Tout était trop simple et trop évident. C'est ainsi qu'il put éviter la mort certaine que lui réservait son "frère" clone. Ce fut d'ailleurs ce dernier qui alla rejoindre les nombreuses victimes de 47. Zavorotko fut extrêmement surpris que son plan astucieux ait échoué et décida d'en venir à une méthode plus expéditive : il se rendit au monastère Gontranno en Sicile avec le père Vittorio en otage, se barricada avec ses hommes de main et attendit que l'assassin vienne libérer son ami. Et comme en Roumanie, 47 abandonna ses méthodes douces et fit un carnage. Sergueï Zavorotko, qui s'était cru meilleur que le tueur à gages, paya son erreur de sa vie. Ort-Meyer aurait certainement apprécié l'ironie de cette situation s'il n'avait pas été tué auparavant pour les mêmes raisons !

Après ce bain de sang dont 47 et Vittorio sortirent indemnes, le temps était à la reconstruction. Le prêtre, reconnaissant, offrit son chapelet-crucifix au "jardinier" de son monastère. Celui-ci accepta le présent mais ne se sentit pas vraiment capable de remettre ses Silverballers au placard. Ne pouvant rester en Sicile, 47 choisit de quitter les lieux. Perdu, il abandonna le crucifix, témoignant de son profond traumatisme. Ses seuls alliés - la foi et l'Agence - n'avaient pu empêcher son existence passée de ressurgir, et il avait encore été manipulé et trahi. Désabusé, il se jura alors de « faire sa propre justice et de chercher sa propre vérité ». Et d'être dès à présent bien plus attentif aux contrats qu'on lui proposerait, ainsi qu'à ceux qui s'intéresserait à lui d'un peu trop près.

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