L'International Contract Agency (ICA) est aussi mystérieuse que l'agent 47 lui-même. Nombreux sont ceux qui ne croient toujours pas à son existence, même s'il est évident qu'il s'agit d'une organisation prospère et très bien gérée. Certains pensent que ceux qui ont monté l'Agence à la fin de la Seconde Guerre mondiale étaient issus de la Légion Etrangère Française. Quoi qu'il en soit, l'Agence fournit les services d'assassins et de mercenaires à toute personne disposant de l'intention et des fonds requis pour les prestations de ces onéreux spécialistes. L'Agence garantit le succès de tous les contrats, quels qu'ils soient.

Les spécialistes sont notamment contactés par une femme du nom de Diana Burnwood. Personne parmi les agents (à l'exception de M. 47) ne l'a jamais rencontrée de face à face. A tel point que son existence fait parfois aussi l'objet de nombreuses rumeurs et même les spécialistes contactés ne peuvent que se livrer à des suppositions. Mais quand la paie est aussi intéressante, on ne pose pas de questions. Bien que l'Agence se charge de nettoyer les preuves compromettantes, d'acheter la parole de témoins génants ou de récupérer/déposer du matériel sur les lieux des contrats, elle encourage vivement ses éléments à faire preuve de la plus grande discrétion et de professionalisme dans leurs tâches. Le principe est simple : plus le contrat est proprement rempli, plus la paie est bonne. L'ICA dispose également de ses propres fournisseurs en armement et en fait naturellement profiter ses agents qui ont à leur disposition un arsenal impressionnant.

L'Agence semble être basée en Europe, mais elle accepte des contrats dans le monde entier. Des rumeurs abondent sur son "siège social", certains imaginent un bureau minuscule tandis que d'autres sont persuadés qu'il s'agit d'un immeuble récent, avec connexion satellite et nombre d'autres merveilles technologiques qui dépassent l'imagination. C'est ce voile de mystère qui assure à l'Agence de pouvoir poursuivre ses activités dans le plus grand secret. Sa devise latine, "Merces Letifer", signifie "argent sanglant", ce qui est plutôt approprié. Enfin, des rapports récents semblent indiquer que des personnes de très haut rang, probablement de famille royale (Royaume-Uni ? Danemark ? Belgique ?) sont impliqués dans son fonctionnement.

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